Elvenar

Note

4.05

Votes
466
Éditeur
Innogames
Date de sortie
8 avril 2015

À propos du jeu

Vous avez toujours rêvé de diriger un royaume magique où les elfes inventent la plomberie et les humains cherchent la poussière de fée ? Elvenar vous remet les clés du château. Choisissez votre peuple, construisez une ville magnifique, gérez vos ressources et explorez des provinces antiques. Un mélange de stratégie, de gestion fantasy, et surtout, un défi d’intelligence sur la durée.

Critique

Critique d’Elvenar – Construisez malin, régnez peinard

Avant de plonger dans votre nouvelle vie de maire féerique, petite mise en garde : vous n’allez pas boucler Elvenar en un après-midi. On parle plutôt d’un bonsaï magique : ça pousse lentement, c’est bizarrement satisfaisant, et pourtant, on ne peut plus décrocher. Prêt à lever le voile sur vos premières heures ? Sortez la plume, c’est parti !


Premiers pas dans Elvenar : on clique, on découvre

J’ai cliqué sur Elfes, normal. Qui choisirait des murs en pierre et des forgerons en nage quand on peut avoir des cabanes perchées et des arbres scintillants ? Ma ville ? Un minuscule bout de forêt avec un seul bâtiment : une Salle principale qui ressemblait plus à la DRH de Fondcombe qu’à autre chose.

Le tuto débarque direct : construisez des maisons, ramassez des ressources, élargissez votre territoire. J’ai joué le maire modèle, café en main, regardant les timers défiler. Dans Elvenar, on ne sprinte pas. Les villageois bossent à leur rythme : planches, outils, et une bonne leçon de patience. Ici, pas question de tout raser pour avancer. Il faut réfléchir avant d’agir.


Fonder sa première ville : c’est beau, c’est bancal

Les premières heures ? Cosy, franchement. J’avais pas l’impression de « jouer », mais plutôt de composer. Chaque bâtiment, chaque route, même l’atelier-morille, demandait réflexion. J’ai planté une avenue majestueuse… que j’ai arrachée deux minutes plus tard pour installer un atelier en forme de champignon moisi. On fait tous des erreurs.

Ma ville a grandi en mode freestyle : *maisons d’un côté, bâtiments culture tout là-bas, ateliers qui vibraient comme des photocopieuses magiques. Et puis, j’ai débloqué la carte des provinces, envoyé mes premiers éclaireurs, et là… déclic.

Commerce ou baston ? Sans hésiter, j’ai choisi la bagarre. Marchander du fromage de chèvre, très peu pour moi.


Le combat dans Elvenar : plateau hexagonal, chaos assuré

Les batailles se jouent au tour par tour sur des hexagones. Imaginez les échecs, mais tout le monde est armé. Premier combat, je me plante sur un conseil, j’envoie mes guerriers à l’assaut et bim : transformés en passoires.

Mais on apprend vite : les mages planquent, les archers prennent du recul, les épéistes ne sortent rien sans backup. Quand tout s’aligne, la victoire est franchement savoureuse.

Pas fan de la stratégie ? Cliquez sur auto-résolution.

Attention quand même, l’IA a parfois des accès de folie. Une manche, elle gère comme un boss, la suivante, elle balance les soigneurs dans la mêlée. Un vrai cirque.


Elvenar, c’est LENT… et c’est voulu

Au bout de quatre heures, ma forêt ressemblait à un showroom IKEA de la fantasy : routes biscornues, bâtiments brillants, et assez d’arbres pour une rave elfique. Et là, c’est le coup de frein. Les timers s’allongent, la production s’accumule, les upgrades traînent.

Ce n’est pas du farming bête et méchant. Plutôt une mue. Le progrès arrive par à-coups : des pics de ressources, des techs qui changent la donne, ce petit moment où la ville fonctionne enfin. Upgrader son atelier et le voir cracher des outils comme sous caféine ? Un plaisir simple, mais efficace.


Elfes ou Humains : qui choisir ?

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J’ai fini par relancer une partie chez les Humains. Terminé les champignons lumineux. Place aux cailloux et à la fonte. Les Humains, c’est carré : lignes droites, briques, ambiance usine.

Les Elfes ? C’est tout l’inverse. Des fleurs, des formes cheloues, tout est plus délicat.

Les Humains foncent dans le tas. Les Elfes, c’est tout en subtilité.

Côté commerce, rien à voir non plus. Les Humains produisent plus, les Elfes jouent avec les timers. Même socle, rythme différent.


Il y a une histoire dans Elvenar ? Mouais…

Les quêtes tombent comme des mails de sorcier :

  • "Construis trois ateliers."
  • "Explore la province machin."

Parfois une reine ou un elfe mystique balance un peu de lore. C’est sympa… mais pas inoubliable.

Pas de cinématiques. Pas de drama. Juste quelques paillettes à la marge. Facile à suivre. Encore plus facile à zapper.


L'arbre techno d’Elvenar : chaque amélioration fait mouche

L’arbre techno est vicieusement bien fichu. Chaque nouveauté fait plaisir : plus de logements, meilleurs outils, troupes boostées. Ça coule de source.

Je déroulais les icônes comme si je choisissais des magnets pour une cuisine féerique, puis d’un coup, je chopais une upgrade et je reconfigurais tout. Le coup du Tetris, c’est du vécu.


Elvenar, c’est multijoueur ? Plus ou moins

Pas de PvP sauvage, pas de razzia nocturne. Mais multi ? Oui, ça plane discrètement en arrière-plan.

On peut échanger, papoter, rejoindre des ligues. J’ai déjà troqué des minerais avec un gars nommé PlankDaddy. Véridique, j’avais l’impression d’être le Père Noël.

Le classement est détente. Ambiance barbecue de quartier plutôt qu’arène de gladiateurs.


Timers, diamants et l’attente éternelle

Les timers s’allongent, certains bâtiments mettent la journée. Les provinces se bloquent. On fixe le décompte, et les Diamants commencent à murmurer.

J’en ai acheté ? Jamais.

J’ai juste cliqué, arrangé deux-trois trucs et laissé tourner. C’est le flow. Pas de rush. On essaie juste de convaincre un village imaginaire de ne pas trop glander. Et pour une raison étrange, ça marche.


Ambiance visuelle : zen et raffinée

Elvenar n’en met pas plein la vue, il mijote. L’ensemble ? Propre. Paisible. Accueillant.

Les bâtiments scintillent. Les icônes balancent de l’étincelle. Y a juste assez d’animation pour rester vivant. C’est pas grand spectacle, mais chaque retour en jeu donne envie de bichonner son petit quartier magique. Y a un côté grisant, mine de rien.


Anecdote : J’ai ruiné ma ville sans faire exprès

Un soir, trois upgrades terminent d’un coup. Je débarque face à une montagne de planches... sans aucune place pour les stocker. Entrepôts saturés. Progrès stoppé. Gros moment de panique.

J’ai rasé une place, collé un atelier, réaménagé les routes comme un urbaniste sous taurine. Et, juste comme ça, tout est reparti.

C’est fou comme un jeu aussi posé peut parfois virer au chaos mignon. Mais c’est aussi ça, Elvenar !


Verdict : Elvenar, un casse-tête zen étonnamment accrocheur

Si vous aimez cliquer en réfléchissant, voir vos constructions évoluer et bidouiller des plans à la fois moches et personnels, Elvenar va vous parler.

On ne le dévore pas d’un trait. On bricole, on ajuste, on tâtonne… et au final, on façonne un truc vraiment à soi : routes tordues, maisons qui brillent, et tout le bazar.

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