Genshin Impact

Note

3.7

Votes
493
Date de sortie
28 septembre 2020

À propos du jeu

Genshin Impact est un RPG en monde ouvert au style anime signé HoYoverse, qui vous embarque dans le royaume fantastique et élémentaire de Teyvat. Constituez votre équipe grâce à un système de gacha, alternez vos personnages en plein combat et partez explorer un immense univers rempli d’énigmes, de boss et de quêtes scénarisées. Le jeu est gratuit (oui, vraiment), parfois un peu exigeant en farming, mais regorge de contenu pour vous occuper des heures durant.

Critique

Critique de Genshin Impact : Gacha, Dieux et Grind Génial

Teyvat appelle, et c'est avec des potes, des feux d'artifice et une avalanche de farm.

Bienvenue dans Genshin Impact, l'endroit où l'anime est en HD, les épées étincellent de drama élémentaire, et où tes chances de choper un perso 5 étoiles ? Comment dire... statistiquement déprimant. Que tu sois un explorateur free-to-play ou que ta carte bleue chauffe comme un réacteur, le jeu t'ouvre un monde immense, blindé de donjons, d’énigmes et de bastons complètement barrées. Mais alors, c'est quoi ce délire, au fond ? Show de lumière ou crush d’un soir ? On va décortiquer tout ça pour voir à quoi t’attendre… et jusqu’où tu risques de tomber.


Se Faire Laminer par des Slimes : Le Charmant Accueil de Teyvat

J'ai lancé Genshin en pensant tomber sur un énième RPG mobile en cosplay. Des sorts flashy, des combats planants et douze heures de plaisir avant que la routine ne transforme tout en enfer sur tableur. Bah non. C'était nettement plus dangereux : pour mon temps libre, mon espace disque, et, au final, mon portefeuille.

J'ai choisi la Voyageuse (son animation d’attente respire le swag) et atterri dans les plaines luxuriantes de Teyvat. Premier ennemi ? Un Slime Electro. Cette petite boule m’a plié comme un transat. J'ai spammé les touches. Raté toutes mes esquives. Gros moment de panique.

Mais c’était bien dosé. Les combats ? Réactifs, techniques, lisibles. Les mobs ne frappent pas comme des casseroles : ils t’annoncent la couleur. Les combos élémentaires sont vraiment utiles. Quand j'ai enfin fait exploser ce slime avec une réaction feu+vent, j’ai levé le poing tout seul comme un champion d’e-sport. Un peu la honte. Carrément mérité.


Paimon, Énigmes et un Monde Qui Ne Dort Jamais

Et puis est venue Paimon. Une mascotte volante, bavarde comme jamais, avec la voix d’un démon sous caféine et le flow d'une meuf incapable de zapper une seule bulle de dialogue. Imagine Navi de Zelda mais version TikTok, sans filtre et sans pause.

J'ai vite baissé son volume (merci au menu des options, t'es béni), et là, miracle : plus de calme côté Paimon, mais le monde lui… il s’est mis à hurler. Pas juste des piafs ou le vent. Nan, y’a DES TRUCS qui se passent. Les collines cachent des énigmes, les lacs débordent de loot et chaque ruine dégage un vrai mood.

C’est vrai que l’escalade sent un peu le Breath of the Wild, mais Genshin apporte sa propre sauce. Tout se grimpe tant que ta barre d’endurance ne te trahit pas. Et planer ? C’est que du bonheur. J’ai passé mon temps à grimper des sommets juste pour voler en mode pigeon décoiffé. 10/10, je replonge sans hésiter.


Switch, Baston et Tempête Élémentaire

Au bout d’une heure, je choppe Amber. Archère Pyro. Lapin explosif. Monologues sans fin. Et là, le combat, c’est plus du bourrinage : je jonglais entre éléments, balançais feux d’artifice, enclenchais Surcharge (BOUM) et Brûlure (encore plus gros BOUM). C’était le bazar, mais génial.

C’est là que Genshin sort toute sa science. Tu joues un quatuor, chacun avec son arme, son élément et ses casseroles. La glace avec l’eau ? Ça congèle. Ce qui est trempé ? Ça se fait électrocuter. Feu + vent = tornade de regrets épicés. C'est la foire, mais bien pensée.

Mon équipe ? Voyageuse (Anémo), Amber (Pyro), Kaeya (Cryo), Lisa (Électro). Pas méta, pas optimisée, aucun regret. Voir les mobs voler comme du pop-corn suffit à mon bonheur ! Aucune idée de pourquoi ça marche, mais ça marche.


Gacha : Loterie, Frissons et Déceptions

Évidemment, j’ai craqué. J’ouvre l’onglet Vœux : la machine à sous version anime brillant. Dix invocations. Je choppe un catalyseur 4 étoiles, une pluie de goodies à upgrade, et… Noëlle. Servante bourrine avec l’aura d’un frigo.

C’est l’ascenseur émotionnel. Bienvenue dans le gacha.

Les primo-gemmes, tu les gagnes au compte-gouttes. Vraiment. Y’a bien une pitié (90 vœux = 5 étoiles), mais tes persos préférés ? Compte pas dessus si t’es pas prêt à spammer. C’est un vrai teasing pour ton banquier.

Pourtant, pas de quoi râler. Le jeu te donne de bons persos dès le début, histoire que tu sois jamais bloqué. J’ai pu jouer des dizaines d’heures sans sortir le moindre euro, et quand j’ai craqué, c’était 5€ pour l’égrenage du Pass Lune. Franchement ? Même pas honte.


Liyue, l’Embrouille : Dieux Géo, Jade et Intrigues

Cap sur Liyue. Si Mondstadt c’est un mélange de taverne médiévale et de moulins, Liyue, c’est de la montagne sculptée et des rues d’or. Le changement d’ambiance ? Énorme. Musique tradi directe. PNJ plus piquants. Quêtes dignes de vrais experts du chaos.

Les énigmes montent d’un cran. Allumer les torches dans l’ordre, chasser des Seelies phospho, résoudre des statues comme si je révisais pour un partiel de Géo. Port de Liyue ? Géant, bondé, avec des PNJ qui ont vraiment l’air pressés.

Le scénar, là ? Étonnamment solide. Pas assez profond pour philosopher, mais parfait pour donner envie de creuser. Surtout quand les Archons débarquent. Zhongli (le dieu Géo) m’a fait douter d’être encore dans un jeu ou devant un TED Talk sur le capitalisme.


Mur de Résine : Quand le Grind se Venge

Je me baladais, tranquille… Jusqu’à ce que la Résine me tombe dessus façon pavé dans la mare au loot.

La Résine, c’est ton précieux sésame : boss, donjons, tout réclame son dû. T’en as 160. Ça se régénère plus lentement qu’un rayon de soleil en décembre. Ou bien tu payes pour accélérer. Pas de Résine ? Pas de loot. Pas de progrès. Pas de fun.

Au début, rien à faire, trop de trucs à faire ailleurs. Mais plus tard ? Aïe. Tu veux ce set Gladiateur 5* ? Tu vas farmer le même donjon trois semaines pour finir avec… des bottes éclatées.

Certains gèrent la Résine comme s’ils préparaient un raid gastronomique. Moi ? Je l’ai pris comme un signe cosmique d’aller voir le soleil. Ou de pioncer. Conseil : la sieste, meilleure strat.


Coop Bizarre et Événements à Gogo

Le multijoueur débloque au rang 16. J’ai rejoint la partie d’un pote… et en deux secondes, j’ai mis la moitié du champ en feu. Ambiance.

Le mode coop ? Un joyeux bazar. Pas de quêtes scénar, certains loots verrouillés. Des limites étranges. Mais ça reste drôle, surtout quand t’es deux à galérer et que tu tires accidentellement l’aggro d’un Gardien des Ruines. Panik général.

Et les events ? Genshin t’en balance comme des bonbons. Jeux de rythme, tower defense, courses en ballon… J’étais en train de désamorcer des bombes et la seconde d’après, course façon Mario Kart sous acide.

Franchement, la plupart claquent. D’autres, moins. Mais c’est limité dans le temps, donc tu plonges… ou tu rates tout. FOMO, c’est officiel. Fun coupable aussi.


Bangers et Beauté : Musique et Direction Artistique

La bande-son ? HOYO-MiX a envoyé du lourd. Chaque région a son style, les transitions sont trop fluides. Mondstadt, c’est flûtes féériques. Liyue, élégance guzheng. Inazuma ? Orages dramatiques, shamisen en fusion. C’est démesurément bon.

Visuellement, c’est comme si quelqu’un avait filé un Monster à Studio Ghibli. Cell-shading qui tabasse, météo qui bouge, lacs qui t’appellent à tomber dedans. Chaque zone paraît sculptée à la main. Même vider des ruines vides, t’as envie d’y aller. Et pour les waifus et husbandos ? Rien à redire.

Honnêtement, j’y jouerais juste pour faire des screenshots. 0 regret.


Mon Avis : Toujours Accro Après Tout ce Temps

Des dizaines d’heures plus tard… et je me connecte encore.

C’est toujours gratos. Toujours super joli. Toujours aussi chronophage. Le gacha peut ruiner ton PEL si tu tires trop. La résine va t’user. Certains events sont flops. Mais le jeu minute par minute ? Ça régale. Le monde ? Toujours une claque.

Si tu y vas comme un taff à mi-temps, tu vas brûler. Si tu le prends comme un terrain de jeu digital où tu vadrouilles quelques soirs par semaine ? C’est carrément le haut du panier du free-to-play.

Juste, ne deviens pas une baleine. La confession bancaire, c’est la vraie fin secrète du jeu.

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