Game of Thrones: Winter is Coming

Note

4.2

Votes
328
Date de sortie
15 mars 2019

À propos du jeu

Entrez dans la peau d’un seigneur de Westeros où chaque décision peut vous remplir les poches… ou vous faire finir éventré ! Construisez votre château, faites éclore des dragons et complotez à travers des alliances dans un jeu de stratégie qui ressemble à une partie d’échecs sous tension, entre feu grégeois et arbalètes.

Critique

Critique de Game of Thrones : Winter is Coming — Pouvoir, Politique et un Dragon Très, Très Susceptible

On n’incarne pas seulement un seigneur à Westeros. Non, on le devient complètement. Un instant tu améliores ta ferme tout en câlinant ton œuf de dragon, l’instant d’après tu es englouti dans un siège titanesque, ton alliance hurlant sur le chat parce que quelqu’un a encore zappé les horaires de ralliement. Game of Thrones : Winter is Coming te propulse dans la folie des trônes à décrocher, mélangeant construction, collection de héros et affrontements PvP dantesques, le tout avec ce parfum de péril crasseux qu’on adore dans la série HBO. Du genre « épée ou costume en toc ? » On va voir ça de près.


L‘âge de la boue : Le grind héroïque du débutant

À l’ouverture, on m’a refilé un donjon rikiki, deux poussières et un dénommé Chris qui radote sans fin à propos de mes casernes. Les menus ? J’ai mis dix plombes à les capter. La carte du monde semblait immense... mon château, nettement moins. Première mission : planter une ferme. Hop, c’est fait. Puis la scierie. Puis la mine. Bref, en deux minutes j’étais devenu micro-tycoon du Royaume.

Pendant une ou deux heures, c’est un peu le cousin dissipé de Civilization. Tu places tes bâtiments, récoltes tes ressources, tu découvres (lentement) ton Westeros miniature. Les animations ? Bien fichues. La musique ? Digne d’HBO, frissons inclus. Même les cinématiques ont un petit cachet. Ma devise de clan est vite devenue : « Épargnez-moi, je fais mes mises à jour ! » Noblesse niveau débutant.


Le club très privé du conseil de guerre : Commandants & compagnie

Au bout d’un moment, des têtes connues débarquent. Sansa, prête à en découdre. Tyrion, qui balance des bonus politiques comme s’il distribue les croissants à la table du dimanche. Jon Snow ? Il est là, épée dégainée, comme s’il n’avait jamais quitté la saison 8.

Ils ne sont pas là juste pour la déco : chaque boss te file de vrais avantages sur le champ de bataille. Rapidement, tu deviens collectionneur compulsif d’équipements, médailles et heures d’entraînement — à te croire chez le Lidl du Moyen-Âge. Oui, certains héros sont planqués derrière un paywall ou des events obscurs, mais au début, tu peux te monter une équipe correcte.

Mon trio gagnant ? Tyrion, la bonne ambiance. Jon pour cogner. Sansa, mur mobile garantie. Après les premiers niveaux, c’était mes MVP — je leur ai même collé des petits blazes : Tyrion, « Le Malin du Bistrot », Sansa, « Cœur de Pierre », Jon... bon, lui c’était juste « Snow ». Ouais, zéro originalité.


Ballet macabre : Batailles et stratégies low-cost

Les bastons, ça se passe direct sur la map, à la vraie : tu désignes la cible, tu sélectionnes ton chef, et hop, tes troupes se traînent vers l’ennemi. Fantassins en rang serré, cavaliers qui foncent, archers à la traîne comme s’ils cherchaient leurs clés.

D’abord, les adversaires fléchissent facilement. Les camps rebelles, la routine. Mais quand la « bulle de protection » saute... Ouille. Un niveau 45 a déboulé, m’a rasé la base façon moissonneuse-batteuse. Mes soldats ? Évaporés. Écran rouge, panique intégrale.

Faut revoir toute la compo : meilleurs lanciers, machines de siège en stock, essais sur la formation. Au bout d’un temps, tu piges le schéma : chevaux > archers, lanciers > chevaux, archers... eh bien, ils dépotent si tu les couves comme ton Tamagotchi.


Gestion, upgrades et autres corvées royales

Passe les premiers tutos, et là le jeu s’ouvre grand. Arbres de recherche, marché, forgeron, ateliers de siège… tout est customisable. Ton donjon devient vite mini-empire façon usine à gaz.

Tout prend DU TEMPS. Et des ressources. Beaucoup. Au début, c’est l’affaire de minutes. Ensuite, prépare un sandwich. Sauf si tu es blindé de boosts (ou de CB).

Je réglais même mes chantiers avant d’aller dormir. Sérieux. Chris revenait toujours me narguer avec son « Oh, tes timers sont parfaits ! » Moi je me retrouvais à mettre des alarmes pour... faire tourner une scierie médiévale. On touche le fond, mais c’est marrant.


Quand Fluffy s’invite : Dragons, carnage et câlins

À un moment, tu reçois un œuf. Pas n’importe lequel : TON œuf de dragon. Tu le nourris, tu le cajoles, tu t’amuses avec ses compétences et hop — une vraie bombe nucléaire sur pattes.

Mon dragon ? Fluffy. Premier barbecue : un camp rebelle niveau 10, j’ai failli applaudir. Après son envolée, il roupille seize heures, genre il vient de réviser le bac toute la nuit. J’ai senti la connexion.

Les dragons, ce ne sont pas des peluches. Ils repèrent, détruisent et se customisent. Glace ou feu ? À toi de choisir. Fluffy est resté pyromane, un classique.


Seul ou grillé : Alliances et grandes crises de minuit

Au bout de quelques jours solo, j’ai pigé : hors alliance, tes ennemis te réduisent en cendres. Alors hop, « Snowfall Dominion » m’accueille. Être solo, c’est cool – jusqu’à ce qu’un voisin transforme ton donjon en cendres.

Premier ralliement ? Catastrophe complète. Un gars est parti trop tôt, un autre avait oublié les engins de siège… Et on a gagné, va comprendre. Comme quoi, la chance existe.

Très vite, c’est moitié forum, moitié QG tactique. Les gens racontent les exploits de Fluffy, partagent des stats improbables, planifient des sièges à 2h du mat’. Ambiance chambrée, limite colo d’été.


Routine quotidienne ou plaisir coupable ?

Le jeu c’est un rituel simple, mais jamais lassant. Tu te connectes, tu récupères tes primes, tu ajustes deux trois trucs, tu participes à un event… puis t’oublies, puis tu reviens en checkant ton plat-au-micro-ondes. Progrès assuré.

C’est jamais du boulot. Juste une to-do-list attachante. J’y allais pas par contrainte, mais parce que j’avais envie de voir la tronche que tirerait Fluffy le matin. Entre nous, les bonus quotidiens, ça rend accro.


Y’a écran, y’a vie : Interface, lags et les joies de l’ergonomie

Des menus partout. Parfois faut cinq clics pour trouver les bottes de Tyrion. Mais souvent, tout roule. Sur PC, c’est nickel. Sur mobile, ça tiiiiire un peu, surtout en pleine guerre d’alliances quand Fluffy décide de piquer sa crise.

Heureusement tu peux nettoyer un peu le HUD, ranger les chats et trier tes héros. Mais clairement, joue sur un écran plus grand qu’un smartphone 5 pouces – sinon, prévois le psy Westerosien à la première bataille.


Et si tu joues sans payer ? Oui, c’est réellement possible

Oui, il y a des timers, et oui, la boutique te fait de l’œil tout le temps. Mais je m’en suis sorti des semaines sans dépenser un centime. Les events, les planifications, tout y fait.

Bon, je me suis lâché sur un skin dragon. Aucun regret. Fluffy était si stylé avec ses épines.

Avec un peu de patience, tu restes compétitif. La boutique, c’est la voie rapide, pas le ticket de survie. Juste, évite le « aller, un dernier pack... », c’est le piège à la con.


Surprise sur le trône : c’est vraiment… bon ?

Franchement ? Je m’attendais à un pub déguisé pour la série. Finalement, c’est un vrai jeu de strat’ poussé et bien fichu. Le système de commandants est fun, la map sublime, la bande-son te donne envie de mettre une cape chez toi.

On ne réécrit pas l’histoire. Mais on crée la sienne. Avec des tableurs. Et du feu. Et une panique pas possible à chaque attaque surprise à 2h du mat’.


30 jours sur le trône : Mon épopée Westerosienne

Période Y s’est passé quoi ?
Jour 1 Monté mon donjon, rencontré Chris, paniqué sur les timers de ressources
Jour 3 Recruté Jon, Sansa, Tyrion. Première alliance, premier siège perdu
Jour 7 Élevé Fluffy, rallié sur des camps, entré au classement puissance
Jour 14 Défendu un point-clé, Fluffy a cramé une attaque ennemie
Jour 30 Devenu co-chef d’alliance, je gère le calendrier des guerres

Ce jeu, c’est de la slow-burn… mais dans le bon sens. Si strat, magouilles et donner un nom débile à ton dragon te tentent, fonce.

Tu ne vas pas réécrire la saga. Mais tu finiras par avoir des histoires improbables à raconter. Forcément avec trahisons, planning de sièges et un lézard pyromane qui s’appelle Fluffy.

Cliquez ici pour jouer Game of Thrones: Winter is Coming