Stormshot

Note

4.98

Votes
1533
Date de sortie
9 septembre 2022

À propos du jeu

Mêlant aventure de pirates et casse-tête d’adresse, Stormshot vous invite à déjouer des niveaux piégés et à bâtir un empire côtier, un boulet de canon après l’autre. Cartes au trésor, tirs en ricochet et construction de base : tout y passe dans ce cocktail coloré qui adore les canons.

Critique

Critique de Stormshot : Pirates, Casse-têtes et un Headshot Carrément Jouissif

Je suis venu pour les cartes au trésor. Je suis resté pour les ricochets au ralenti qui font tomber les squelettes en miettes. Stormshot: Isle of Adventure ne m’a pas juste surpris, il m’a fait une feinte digne d’un boulet de canon. Un instant, je frimais à aligner un tiret impossible pour envoyer valser le casque d’un squelette ; la seconde d’après, j’étais englué dans des timers de ressources, des invitations d’alliances à gogo et une boucle de construction de base qui, franchement, n’est pas si désagréable. C’est mi-casse-tête shooter, mi-simulateur de guerre tropicale. Et, va savoir pourquoi, ça prend. Ne me demandez pas comment. Voilà à quoi ça ressemble vraiment : tu cliques pour le loot, oui, mais surtout, tu poursuis ce rebond parfait comme un illuminé du flipper.


Boom. Ricochet. Squelette Out.

Stormshot, ça commence fort. VRAIMENT fort. Pirates, coffres qui s’envolent, île maudite truffée de pièges et d’esprits transparents qui se promènent en sifflotant. Puis une voix : « Tiens, un flingue. Débrouille-toi. »

Pas d’échauffement, pas de tuto interminable. Juste de la vibe et du grabuge. Tu vises, tu fais rebondir la balle sur un truc solide, parfois ça finit sur un tonneau explosif, et quand un squelette finit catapulté à la flotte ? Bravo, t’es des nôtres.

Après quelques tirs de malade, la caméra recule. Surprise : on te refile une île à gérer. Faut construire des tours, former tes boucaniers, et gérer ton lotissement de pirates. Ouais, toujours paumé, mais ça passe.


Franchement, Ça Devrait Pas Marcher… Et Pourtant !

Stormshot, c’est deux jeux scotchés ensemble à l’arrache. Un côté délire de ricochets, l’autre gestion pépère façon Clash of Pirates. Et, contre toute attente, ils se checkent et continuent comme si de rien n’était.

Tu passes de viser un triple kill à vérifier si ta scierie n’a pas explosé. Chelou ? Grave. Mais à force, tu prends le pli. Même si ton cerveau n’a aucune logique, il finit par rentrer dans la danse.

Une session type ? T’ouvres l’appli, tu grattes un peu d’or, tu lances une amélioration, puis tu carbures aux énigmes le temps que la forge chauffe. Être productif sans le vouloir, c’est un talent.


Ricochets, Explosions, Recommence : Le Côté Casse-Tête

Des centaines de niveaux. Et la plupart se plient en deux minutes. Tu vises. Tu crois à la magie. Bien souvent, tu rates. Le chaos, mais version pirate.

Les squelettes jouent à cache-cache derrière les caisses. Les tonneaux t’aguichent comme des pièges à cons. Tu alignes ton tir en espérant que la balle rebondisse sur un improbable bidule et, parfois, ça donne du grand art. Et parfois… la catastrophe. Je me suis même planté de cible et BOUM, adieu le trophée. Pas glorieux, non.

On te file peu de balles. Là, le fun commence. C’est l’apprentissage par l’échec, mais en version chapeau à plumes. Ensuite, arrivent les cordes, les leviers, les pièges élémentaires… Tu tires à côté et tu regardes les rochers écraser ton butin. Oui, encore.

C’est absurde et sacrément plaisant. Bordélique, mais dans le bon sens. Aucun casse-tête n’est insurmontable, mais ils adorent te faire sentir idiot d’abord.


Quand Tu Ne Tires Pas, Tu Magouilles

Quand les flingues se taisent, c’est Excel qui débarque. Tu construis des tours de guet, tu assignes les héros, tu envoies tes équipes ramasser de la pierre. Tout est décoré de crânes et de cartes au trésor, mais au fond, c’est le classique jeu de gestion mobile.

Les timers ? Oh, ils sont là. Ils commencent gentiment, puis se transforment vite en supplice. Mais pas grave, tu peux toujours repartir sur une énigme pendant que ça mijote. Heureusement.

Tes héros ? Plus utiles qu’on ne croit. L’un booste les épéistes, l’autre file des balles enflammées. Tu tâtonnes, tu optimises, tu recrutes juste parce qu’il a une moustache invincible. J’ai misé sur le mousquetaire. Zéro regrets.


Déverrouille les Bons Trucs : Armes, Délires et Bonus

Chaque niveau passé ramène pièces, matos, et autres babioles brillantes. Tu chopes des armes, des munitions improbables, et des cosmétiques qui, oui, ont parfois vraiment un effet sur la partie. Ce n’est pas que pour le style, mais faut avouer, les chapeaux sont classes.

Certains niveaux t’éjectent tant que t’as pas le bon matos. J’en ai bloqué un pendant une semaine avant de me rappeler que les balles incendiaires existaient. Boom. Problème réglé.

Pas d’overdose de loot non plus. Pas cent menus ou stats obscures. Juste de quoi varier les plaisirs et tenter des mélanges douteux. Teste un ricochet sur la lave. Juste pour voir.


Solo ou À Plusieurs ?

Il se passe toujours un truc. Du solo, du drama d’alliance, des histoires de loot partagé. Tu n’es pas obligé de rejoindre une bande, mais si tu le fais, tout se débloque plus vite. Loot gratos, tech partagée, et PvP où tu vas probablement te faire rouler dessus ton premier coup.

Ce n’est pas un mode multijoueur rajouté à la va-vite. Tu construis des bâtiments d’alliance, tu offres tes doublons inutiles, tu défends ton carré si un autre pirate joue au malin. De quoi donner du souffle au jeu, même si tu restes juste en mode spectateur dans le chat.

En parlant du chat : c’est Woodstock. Y en a qui se vantent d’un sex-to-squelette combo, d’autres râlent sur un héros « qui refuse d’arrêter de tout faire péter pour rien ». J’ai préféré hocher la tête. J’ai connu ça.


Free-to-Play, Mais Avec Quelques Clins d’Œil

Pas besoin de sortir la carte bleue. Sauf si t’as envie. La boutique regorge d’accélérations, de fragments de héros et de packs cosmétiques. La panoplie classique.

Mais passé un certain point, les timers deviennent pénibles. Genre, le vrai temps d’attente. Puis arrive LE pack « offre spéciale limitée » qui te fixe du coin de l’œil. Pas besoin de craquer. Mais… ouais, j’en ai acheté un. Peut-être deux. On ne juge pas.

Heureusement, le côté énigme ne te bloque jamais. Tant que tu veux dégommer du squelette avec un trickshot improbable, vas-y ! Pas de jauge d’énergie. Juste du carnage à volonté.


Joli à Regarder, Fluide (La Plupart du Temps)

Stormshot, c’est un bonbon pour les yeux. Îles brillantes, explosions à la guimauve, une interface qui fait son job. Sur un téléphone récent ? Nickel. Sur un vieux coucou ? Ça peut ramer un brin quand ça s’emballe un peu trop.

Il y a un brin de doublage, quelques scènes scénarisées, mais sans overdose. Pas de roman-pirate à digérer, juste ce qu’il faut de folklore pour l’ambiance.

C’est soigné. Pas profond. Mais bon, t’es venu pour faire voler des fantômes, pas écrire les Mémoires du Capitaine Crochet.


Quand Le Tirs Touche Pile-Poile

Ce jeu te sert des petits moments de pur kif. Tu prépares un ricochet inattendu, la balle coupe une corde, fait tomber une caisse sur une mine… et paf, adieu les squelettes !

J’ai amélioré la moitié de mon repaire et recruté une flopée de héros, mais j’y retourne toujours rien que pour voir quelle catastrophe rigolote m’attend dans le prochain puzzle. C’est ce plaisir de la bille de flipper ; ce "clac" qui fait tilt dans le cerveau.

C’est pas un chef-d’œuvre existentiel, ni un prix Goncourt du jeu vidéo. Mais quand un fantôme se fait expulser dans un tonneau et que ça explose façon feu d’artifice avec des os partout ? Je souris, à chaque fois.

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