Sea of Conquest

Note

4.75

Votes
1238
Date de sortie
3 novembre 2023

À propos du jeu

Préparez le rhum et hissez les voiles ! Dans Sea of Conquest, vous construisez votre flotte, charmez des capitaines pirates, et pillez sans scrupules pour décrocher la gloire marine. Mélange de jeu de stratégie, de fantasme pirate et de joyeux chaos, ici, faire marcher ses ennemis sur la planche devient un vrai art de vivre.

Critique

Sea of Conquest – Critique : Pirates, Butin et Volées de Boulets

Il suffit de me dire « taverne flottante » pour me ferrer. Sea of Conquest te balance direct dans un univers de pirates tapageur et surchargé où s’enchaînent pillages, brume épaisse et upgrades de navire qui feraient vaguement pleurer Barbe Noire. Oublie la routine gacha habituelle : ici, c’est un détour bien salé entre monstres marins, contrebandiers et joueurs qui ont visiblement jeté la pitié par-dessus bord. Voilà ce que ça donne, l’aventure côté vrai marin.


Première Virée : Ton Navire, Ton Bazar

Une fois la partie chargée, c’était trop tard pour faire demi-tour. Sea of Conquest, c’est l’ambiance avant tout : docks grinçants, musique dramatique, un ou deux perroquets franchement désagréables. À peine le temps de souffler un « ohé » que j’assemblai mon vaisseau amiral avec du bois imaginaire, upgradant des cabines à peine debout, tout en croisant une cheffe pirate au look de vendeuse de shampoing en cinématique.

On t’offre un bateau, deux marins stressés et une boussole qui clignote façon « clique ici ou crève ». J’ai cliqué. Brume totale. Ports hostiles. Un marchand douteux et ses promotions de poudre en lot. Démarrage velu.

Dix minutes plus tard, j’avais déjà exploré, bastonné, recruté, et rencontré une capitaine au faucon (et à la patience d’un frelon sous Red Bull).


Recrute ta Bande de Cinglés et de Légendes

Ici, t’empiles pas les Pirate No-Name #47. Sea of Conquest, c’est carrément un cirque flottant. Chaque capitaine a une vraie personnalité, un look, des fringues dignes d’un pari perdu à la Foire Médiévale. Y’en a avec un fouet enflammé, d’autres sans barbe à cause d’une malédiction météo… C’est absurde. C’est génial.

Mon préféré ? Un cuistot nommé Griffe de Viande. Toujours ronchon sur les rations, booste ta cambuse et t’explique à demi-mot le rapport entre ragout et rats. Blague ou pas, va savoir.

Choper des héros devient bizarrement compulsif. Tu les nourris aux médailles, tu les dispatches en cabine (puzzle maison), tu jongles avec les formations. Certains accélèrent les tirs, d’autres réparent les trous. Et la majorité semblent prêts à t’envoyer une bouteille à la tronche si tu leur dis bonjour.


Cabines, Bonus, et Doutes sur la Déco

Ton navire, c’est des pièces. Et ces pièces, ben… faut les pimper. Tu veux un bar ? Ok. Une chapelle ? Go. Une suite VIP rouge avec perroquets ? Manifestement c’est possible aussi. Te voilà capitaine et décorateur d’intérieur. Je préfère même pas compter les heures passées à aligner les tapis.

Chaque salle booste tes stats, selon qui t’y balances. Un soigneur ? Hôpital direct. Un costaud ? Salle d’entraînement, et regarde les chiffres s’affoler. C’est stratégie, gestion et pirates façon Sims. Etrangement plaisant.

Ah, et y’a une baignoire. J’ai mis la mienne sur le pont. Aucune idée, mais j’en suis carrément fier.


Bastons, Brume, et Monstres Marins Occasionnels

Les batailles ? Direct sur la carte. Tu cibles quelqu’un, tu lances la flotte, et c’est le feu d’artifice. Boulets, caisses qui flottent, loot de partout. Tu peux même piloter ton fleuron, si t’as l’âme téméraire.

Au début, tu chasses les pirates, escortes des cargaisons douteuses, cognes des bestioles aquatiques sur le museau. Parfois un type débarque avec un vaisseau niveau 98 et transforme ton écran en cendres. La vie.

Le PvP ? Facultatif. Tu peux snober. Juste commercer, stacker des ressources et engueuler la machine quand elle te traite de « traîne-mouette ». (Ça arrive. Souvent.)


Intègre une Guilde, ou Régate Solo Façon Légende

À un moment, le jeu te braille littéralement « rejoins une guilde, maintenant ! » Et c’est pas idiot. C’est là que ça devient vraiment n’importe quoi : conquêtes de ports, events à gogo, bastons collectives. J’ai atterri chez « Les Cornichons Salés ». Franchement, ça colle.

Les guildes, ça prépare des coups tordus, chambre tout le monde sur le chat, se bat pour des drapeaux portuaires comme un conseil lycéen flottant. Si tu kiffes l’anarchie ET la coopération, c’est par ici.

Jour 3 ? Embuscade pendant un ravitaillement. Tout perdu. Un collègue Discord lâche « Libérez le kraken ». Aucun kraken en stock. Quand même mémorable.


Connexion, Butin, Reconnexion (ou Pas)

C’est le jeu à to-do quotidiennes. Tu te connectes. Tu upgrades une cabine. Tu houspilles une tortue. Tu rafles deux coffres, tu te replies. Puis ça dérape : course de bateaux pour des chapeaux, ou chasse à la bouteille par centaine avant de cligner des yeux.

Les events tournent. Parfois tu tapes sur des fantômes. Parfois c’est la chasse au trésor. Parfois c’est purement du n’importe quoi. J’approuve totalement.

Ce qui garde le truc fun, c’est cette totale désorganisation. Un jour cinq minutes. Le lendemain deux heures façon IKEA flottant. Aucune honte.


Parlons des Émeraudes (C’est la Monnaie Premium, Évidemment)

Les émeraudes, c’est du premium en veux-tu en voilà. Tu grattes quelques-unes en jouant, mais la boutique s’agite sans relâche avec ses « packs super-limite » qui te draguent façon vendeuse en huiles essentielles.

Au début tu résistes. Puis tu lorgnes sur une réparation express. Ou sur le héros qui balance des bombes et cite du Shakespeare. Ouais, moi aussi j’ai craqué.

J’ai cédé une fois. Achat starter. Résultat : marins bonus et un skin baignoire. Aucun regret. C’est LA baignoire.


Conclusion Mojito sur le Pont

Sea of Conquest t’envoie plein la poire, et bizarrement, ça passe. Les visuels pètent. Les persos sont allumés. Les bastons claquent. Et tout ce bazar semble tenir par un fil (ou une corde de marin).

C’est bancal, c’est bruyant, et c’est franchement brillant. Tu viens pour upgrader tranquille — tu finis à choisir des rideaux.

Que tu vises la gloire, la taverne parfaitement décorée ou le simple plaisir de crier « yarrr » à des inconnus, tu trouveras forcément un mystère planqué dans la brume qui te donnera envie de rester.

Juste un conseil : garde ton navire à flot, laisse ton équipage râler, et méfie-toi d’un cuistot trop silencieux. Là, ça sent vraiment le ragoût louche.

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